
Je vais vous raconter comment j’ai préparé mon premier voyage en solo au Japon en 2012, puis en 2018.
Mon voyage en 2012
Le Japon m’avait toujours fait rêver. Enfant, je regardais les dessins animés du Club Dorothee. J’ai lu plusieurs mangas et j’adore les films d’animation de Hayao Miyazaki.

Rencontre avec des Japonais en Australie
En Australie, je me suis fait des amis Japonais. A Byron Bay, j’ai assisté à mon premier cours de yoga avec des Japonaises. Je me souviens quand la prof est venue pour corriger ma posture et que j’ai dit : « I don’t speak japanese ! »
J’ai fait un super road trip avec Ai chan sur la côte Ouest australienne pendant trois semaines. Puis, elle est rentrée au Japon et elle m’avait dit que je serai la bienvenue chez elle. Quelques mois plus tard, après douze mois en Australie, j’ai pris un billet d’avion de Cairns à Osaka avec la compagnie Jetstar.
Pour les titulaires de passeports français, il n’y a pas de visa pour un séjour maximum de 90 jours au Japon.
En 2012, j’ai voyagé en suivant les recommandations des japonais, je n’avais pas fait de recherches sur les lieux à visiter et les choses à faire.

Je n’avais rien planifié à part chercher un couchsurfing à Osaka et aller à Yokohama pour voir Ai chan.
Le couchsurfing est un réseau social qui permet de dormir chez l’habitant et d’héberger des voyageurs gratuitement. C’est génial comme expérience, ça permet de rencontrer des locaux et de partager nos cultures.
L’hébergement
Je suis restée trois semaines au Japon et j’ai seulement payé une nuit d’hébergement. C’était sur le Mont Fuji dans un « gite », j’avais dormi par terre et j’avais mal à la tête à cause de l’altitude… Ça m’avait coûté environ 50 euros.

J’ai été hébergée en Couchsurfing à Osaka et à Kyoto. C’était mes premières expériences et ça s’est très bien passé.

A Osaka, j’étais hébergée chez Kojiro. Une nuit, il m’a emmené faire un tour en voiture et on est passé dans une rue où il y avait plusieurs vitrines. Dans chaque espace, il y avait une japonaise habillée en kimono et à côté d’elle, une vieille dame. La décoration etait kawaii (mignonne) en mode rose, Hello Kitty. Il m’avait dit : « Ici c’est comme le quartier rouge à Amsterdam. Ne prends pas de photos car il y a des yakuzas ! »

Puis, j’ai vécu avec Ai chan, dans une belle maison à Yokohama à côté de Tokyo. Il y avait dix chambres avec huit filles et deux garçons. Même s’ils ne parlaient pas ou très peu anglais, ils ont tout fait pour que je me sente bien et c’était génial.

La première soirée, on avait mangé des okonomiyaki (crêpes salées) et ils m’ont fait goûté du Natto, un plat réalisé par la fermentation de fèves de soja. J’ai détesté. Ça sent mauvais !

Je me sentais en famille dans cette maison. Je suis allée à Shizuoka avec Fukui, Annie et Yukari.

Un jour, Ai chan m’a demandé : « Emilie, ça te dit d’aller dans ma ville d’origine à Niigata ? Tu vas aimer. C’est traditionnel. » Et j’ai répondu : « Oui, pourquoi pas. » Donc je suis allée toute seule là bas en prenant un bus.
Ses parents m’ont accueilli à bras ouverts. Ils ne parlaient pas du tout anglais ! La maman avait un traducteur électronique et le papa dessinait pour exprimer ce qu’il voulait dire.

Je suis restée un weekend et c’était top! J’ai vu un match de baseball d’enfants. C’était les élèves du père de Ai chan.

Niigata est une très belle region qui n’est pas connue des touristes étrangers. Un de mes coups de coeur au Japon.

Le transport
Je n’avais pas de carte de transport. J’achetais mes tickets à l’unité pour le métro, le train et le bus. C’était une mission à chaque fois. En 2012, presque tout était écrit en japonais et je devais demander de l’aide à des nippons en leur désignant où je voulais aller. Je trouvais ces moments funs. Tous ceux que j’ai rencontré étaient aimables.

Concernant les trajets longues distances, j’ai voyagé en bus. C’etait moins cher que le Shinkansen (tgv). Les bus etaient confortables et ponctuels. Si vous voyagez de nuit, vous pouvez économiser des nuits d’hébergement. Il y a une compagnie de bus dont le site est en anglais : Willer express.
Si vous vous y prenez tôt, il est possible de trouver des bus avec des prix bon marchés.
Le budget
Il me semble que j’avais dépensé 700 euros sans compter le budget cadeaux. Ma famille m’avait envoyé une liste de présents à acheter. J’étais allée au quartier geek à Akihabara avec mon amie Yumiko. Je l’avais rencontré sur un catamaran sur les Whitsundays Islands en Australie.

Les prix étaient convenables pour les restaurants comparé à l’Australie et à la France. Les ramen coûtaient environ cinq euros.

En revanche, le transport coûtait cher. La dépense au niveau des tickets de métro montait vite.
Je n’ai pas voyagé avec le Shinkansen parce que c’est onéreux.
J’ai adoré le Japon. C’est un pays qui allie modernité et tradition. La nature et la culture sont très belles. Les japonais sont très polis. Tout est organisé et propre au pays du soleil levant. Et la gastronomie « oishi » (délicieuse).

Pour le Japon, je vous recommande de voyager avec un budget confortable pour pouvoir bien profiter.
Dans mon prochain article, je vous expliquerai mon organisation avant de partir au Japon en 2018. Cette fois ci, je m’étais très bien préparée.
A la prochaine 🙂